Attention : les processions des chenilles du pin commencent !

La chenille processionnaire, même si elle participe à l’équilibre de la biodiversité, est dangereuse pour la santé humaine et celle des animaux domestiques.
Quelques recommandations :

  • Éviter de fréquenter des zones à proximité des pins infestés.
  • Ne pas s’approcher de ces chenilles ou de leurs nids et surtout de ne pas les toucher (poils urticants et volatiles).
  • En cas d’exposition, éviter de se frotter les yeux ou de se gratter la peau, prendre une douche et changer de vêtements en rentrant.
  • En cas de doute, prendre contact avec votre médecin traitant.

Présence récente. En 2014, elle était observée pour la première fois dans les environs de Plérin. A l’échelle nationale, la colonisation avance en moyenne 5 kilomètres par an, d’après les chercheurs de l’unité de recherche de Zoologie forestière de l’INRA. Au total, en quelques 20 ou 30 ans, la chenille s’est emparée d’environ 100 000 km2 de territoire français.

Depuis mai 2024, un arrêté préfectoral vise à limiter l’exposition des populations de soies urticantes des chenilles processionnaires du pin et du chêne. Les propriétaires de parcelles publiques et privées ont ainsi l’obligation de :

  • Signaler toute présence de chenilles processionnaire via le site alerte-espèces
  • Procéder à l’élimination des cocons de chenilles processionnaires présents sur son terrain

Cette colonisation est directement liée au réchauffement climatique. Autre facteur clé permettant l’expansion de la processionnaire : sa nourriture préférée, les pins largement plantés et les cèdres qui constituent sa principale source de nourriture.

Actualité publiée le mardi 18 mars 2025