Des chantiers à la pelle : le centre technique municipal (CTM)

Bientôt un centre technique à la dimension de la commune nouvelle!

Situé entre les deux cœurs de ville, à quelques pas du centre aquatique Goëlys, le CTM accueille une véritable fourmilière d’agents et de métiers : une magasinière, des techniciens voirie, des agents d’espaces verts, de maintenance en bâtiments et un mécanicien.

Certains des usages auxquels répondait le bâtiment à ses débuts ont évolué. En outre, la flotte mécanique a considérablement augmenté, afin de répondre aux multiples missions des techniciens. Pour les mener à bien, ces derniers disposent à ce jour de tracteurs, tractopelle, remorques, épareuse, lame à neige, tondeuse, sans oublier les barnums, chalets, podium…
Il s’agit de mettre à l’abri dans des carports de stationnements dédiés tout ce matériel qui grelotte et s’abîme parfois sous les intempéries. Le projet retenu répond à cette demande par une restructuration du bâtiment et l’ajout d’une extension. Il s’agissait également de repenser la circulation à venir en intégrant la cohabitation de machines imposantes et parfois dangereuses en mouvement à proximité des agents.

« L’enjeu de la sécurité devra accompagner le confort promis par ce nouvel environnement de travail» réagit Gilbert Bertrand, adjoint aux travaux. Depuis deux ans, les services sont associés au projet notamment via l’intervention d’une ergonome du centre de gestion pour définir au mieux leurs besoins.

Et sur la forme, alors ? « La commande des élus était simple, annonce Sylvie Jansen, directrice des services techniques (DST) : faire le plus sobre possible ». Au-delà du soin tout particulier accordé à l’intégration environnementale, le prestataire retenu collectionne de ce point de vue les bons points : halle en structure bois, toitures à faible pente permettant l’installation éventuelle de panneaux photovoltaïques, limitation du recours au béton, mise en place d’une pompe à chaleur, optimisation de la ventilation, système de récupération des eaux de pluie… Des arbitrages restent cependant à réaliser sur l’ensemble de ces propositions.

Coût : 3 500 000€ TTC (travaux, maîtrise d’œuvre, contrôles, études préalables)
Financements : 1M€ TTC demandé à l’État (DETR + DSIL) dans le plan de financement
Livraison : fin 2027